- balèse
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• balèz 1927; arg. milit. 1916; provenç. mod. balès « grotesque; gros »♦ Fam. ou pop.1 ♦ Grand et fort. Elle est balèze. N. Un gros balèze.2 ♦ Savant, instruit. Il est balèze en maths. ⇒ calé, 1. fort, trapu.balèze ou balèse [balɛz] adj. et n.ÉTYM. 1927; en argot milit. 1916; empr. au provençal mod. balès « grotesque, gros ».❖1 Fam. Grand et fort. || Elle est balèze, la fille !1 Tu te ressembles en eux pourtant deux fois plus grands et balèzes que toi.Hélène Cixous, Souffles, p. 31.♦ N. m. || Un gros balèze. || Des balèzes qui n'ont peur de rien.2 (…) il était normal que l'on eût la frousse de Tony le docker. C'était un balèse et une brute, capable d'y aller à l'hypocrite.Jean Genet, Querelle de Brest, p. 205.2 Compétent, calé. ⇒ 1. Fort, trapu. || Il est balèze en maths.3 Non seulement il connaissait Charles et Véra, mais il avait lu un de mes bouquins, « un truc vachement balèze », ainsi qu'il me l'affirmait.Philippe Djian, Maudit manège, p. 200.♦ Var. graphiques : balaise, balaize [balɛz]. Var. graphique et phonétique : baleste [balɛst].❖CONTR. Avorton, gringalet.
Encyclopédie Universelle. 2012.